Coccinelles asiatiques, Harmonia axyridis Pallas (Coccinellidae), ordre des Coléoptères.

Spécimens trouvés à Damigny (Orne) en juillet 2015.

Il s'agit d'une espèce originaire de Chine. Elle a été importée massivement dès la fin des années 1980 en Europe et aux États-Unis pour la lutte biologique. Très voraces, les coccinelles asiatiques ne se nourrissent pas que de pucerons et autres parasites, elles s'attaquent aussi aux coccinelles locales. Elles sont donc nuisibles pour les espèces autochtones. La coccinelle asiatique présente une large gamme de coloris, et de nombres de points. On pourrait croire qu'il ne s'agit pas de la même espèce d'une coccinelle à une autre.

Cétoine dorée, Cetonia aurata L. (Scarabaeidae), ordre des Coléoptères.

Spécimen trouvé à Damigny (Orne) en juillet 2015.

La cétoine dorée est trapue, avec les élytres un peu renfoncés, les côtes plates et des taches blanches variables sur le corps. Elle est généralement vert doré métallique, brillant ou cuivré. On la trouve en Europe et en Asie. Elle vole au soleil, en été, et en automne pendant les heures chaudes de la journée. On la trouve souvent sur les roses (d'où son autre nom "Hanneton des roses"), le sureau et les ombellifères, dans les haies, à la lisière des bois, et dans les jardins. Elle se régale du pollen et du nectar des fleurs, mais ne dédaigne pas les suintements de sève, le miellat des pucerons ou les fruits mûrs en fin de saison. C'est un insecte peu fréquent mais dont l'identification est facile.
Les larves, qui stoppent leur hivernation quand la température est suffisante, se nourrissent de terreau, de compost et de bois en décomposition. La larve de la Cétoine n'est pas nuisible, au contraire, elle contribue à la décomposition des végétaux. En avoir dans son compost est une aubaine !
Autrefois, la cétoine dorée était utilisée comme remède contre la rage en Russie. On utilisait l'insecte séché et réduit en poudre comme antidote.

Coccinelle à 7 points, Coccinella septempunctata L. (Coccinellidae), ordre des Coléoptères.

Spécimen trouvé à Daminy (Orne) en juillet 2015.

Le mot coccinelle est un diminutif tiré du latin Coccinus signifiant "écarlate".
Cette coccinelle a un corps trapus, circulaire et très bombé. Sa tête est noire et son pronotum est noir avec deux taches jaunes latérales. Ses élytres sont rouge brique avec au total sept taches noires arrondies. On la trouve en Europe, en Asie et en Afrique du Nord. C'est une espèce très répandue et très commune. Elle vit là où il y a des pucerons, dont elle se nourrit. C'est notamment pour cela que sur la photo elle se fait attaquer par des fourmis, qui, elles, élèvent les pucerons. On trouve la coccinelle à sept points toute l'année. Elle hiverne souvent dans les maisons, mais elle y meurt fréquemment car il y fait trop sec.

 Métamorphose de la coccinelle (Coccinellidae), ordre des Coléoptères

Spécimens trouvés à Damigny (Orne) en juillet 2015.

Toutes ces différentes étapes de métamorphoses ont été trouvées au même endroit, cependant je ne suis pas en mesure de dire si elles appartiennent à la même espèce. La coccinelle adulte (dernière image) est une coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata L.).

Néanmoins, ces photos nous permettent de voir la larve de coccinelle (photos 1 et 2). Cet état dure environ 3 semaines, durant lequel la larve se nourrit de pucerons (des centaines par jours !). C'est pour cela que l'on peut récupérer des œufs de coccinelles pour se débarrasser écologiquement des pucerons (comme le propose le Jardin des Plantes de Caen chaque vendredi matin).

Ensuite, les photos 3 et 4 nous montrent la nymphe de la coccinelle. En effet, une fois sa croissance terminée, la larve se transforme en nymphe immobile. Quand elle sera prête, la coccinelle sortira de la nymphe, avec les élytres mous, clairs, et sans points. Puis, ses élytres vont se solidifier, foncer, les points vont apparaître et une journée plus tard, la coccinelle aura fini sa métamorphose et sera bel et bien adulte, comme sur la photo 5 !

Photo du Lutin d'Ecouves

Sésie du Groseillier, Synanthedon tipuliformis Clerck (Sesiidae), ordre des Lépidoptères.

Spécimen trouvé à Alençon (Orne) en juin 2015.

Ce petit papillon (18 à 20 mm d'envergure) possède un abdomen noir violacé avec des bandes transversales jaunes. Ses ailes hyalines, très reconnaissables, sont nervurées de noir. Sa chenille est connue pour ravager les groseilliers et les cassissiers en rongeant le cœur des branches, provoquant le vieillissement prématuré des branches atteintes et favorisant l'entrée des maladies pouvant entraîner la mort des plantes. Les chenilles, nées en été, se développent lentement jusqu'à l'automne dans les branches, et hivernent en place. Au printemps, elles se nymphosent à l'intérieur des tiges (avril-mai), et on peut voir les papillons voler de fin mai à fin juin. La Sésie du Groseillier est un papillon qui se raréfie.

Photo de ma Maman

Machaon, Papilio machaon L. (Papilionidae), ordre des Lépidoptères.

Spécimen trouvé à Damigny (Orne) en juin 2015.

Ce magnifique papillon au corps jaune clair et noir est facilement reconnaissable, bien que souvent confondu avec le Flambé. Le Machaon a les ailes noires et jaunes, avec une bande bleue avant le bord externe des ailes postérieures. De plus, un ocelle roux est visible, ainsi qu'une courte queue noire et jaune. Près du bord de ses ailes, on retrouve des tâches jaunes en demi lune. C'est un papillon que l'on retrouve en zone tempérée, dans les prairies, les friches ou les jardins, et bien souvent sur les fleurs, comme ici sur des œillets. Sa chenille, verte, orange et noire se trouve surtout sur les ombellifères. Le Machaon est un de plus grands papillons que nous ayons en France et en Europe. 

Il est protégé en Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Moldavie et dans certaines régions d'Autriche (Carinthie, Haute-Autriche, Vorarlberg) et d'Allemagne (Bade-Wurtemberg, Bavière, Saxe-Anhalt). Il est protégé en Suisse dans les cantons d'Argovie, Berne, Genève, Obwald, Soleure et Vaud. Il est déclaré vulnérable en Corée du Sud et noté sur le Red Data Book en Russie. (Wikipédia)